Les inondations qui ont touché nos villages

450.000 € pour de futurs aménagements routiers de sécurité

Le soutien de la Ville à la braderie annuelle

Le logement à Gembloux : réquisition des logements inoccupés, élargissement du nombre de logements publics et des collaborations entre la Ville et la Cité des Couteliers :

Une nouvelle place de village à Sauvenière

La jonction du Ravel qui passe derrière le fleuriste « Jardin d’Anaïs »

Des cimetières plus verts, plus inclusifs

Vous pouvez le voir en entier ici : https://www.youtube.com/watch?v=ZfBX74klf3A

Dans le détail :

les inondations : suite aux interventions de différents conseillers communaux, dont Fabrice Adam, le Bourgmestre a fait l’état de la situation. En juin, les écoulements de boue ont causé 31 sinistres. En juillet, ce sont 150 sinistres qui ont été dénombrés. Il a rappelé que 500 mètres de fascines ont été installés et qu’au moins à 6 endroits ont été installés du Miscanthus. Depuis 10 ans, les permis de bâtir font l’objet d’attention pour éviter les problèmes d’écoulement d’eau. Des analyses et études avaient été faites via la cellule GISER, elles pourraient être réactualisées. Notamment avec la Province. Grâce à la Réserve de l’Escaille, qui a retenu les eaux, le centre-ville a été épargné. Concernant les ruisseaux, une convention a été établie avec la Province pour la gestion et l’entretien. Peut-être que cette convention devra être évaluée et revue. On pourrait imaginer un système de veille et de vigilance des riverains sur les ruisseaux et rivières. Une personne sera engagée à la Ville pour la gestion des cours d’eau. Le Plan Stratégique Transversal de la Ville devra être adapté pour y ajouter un chapitre dédié aux inondations. Laurence Dooms, notre Échevine du Climat, a tenu à rappeler qu’ « au sein de la Ville, nous avons un Plan d’Action Energie Durable et Climat, et que ces enjeux étant des bouleversement climatiques, cela va avoir un impact sur notre manière d’habiter et notamment comment on occupe les sols.»

450.000 € pour de futurs aménagements routiers de sécurité (2022-2024) : on a lancé un marché-stock pour des « aménagements de sécurité ». Il s’agit d’un marché pluriannuel. Il traduit donc la volonté de la Ville de Gembloux d’investir de façon récurrente dans la réalisation de divers dispositifs de sécurité pour 3×150.000 €. Des aménagements comme : coussins berlinois, rétrécissement de voirie, chicanes, ralentisseurs de trafic, etc. Un dossier suivi par Gauthier le Bussy, Échevin de la Mobilité et Gauthier De Sauvage, Échevin des Travaux.

Le soutien de la Ville à la braderie annuelle, rebaptisée « One Miete en fête » en 2021 car réduite en raison des conditions sanitaires en cours.

Des collaborations entre la Ville de Gembloux et la société de logement la Cité des Couteliers :

une convention-cadre à travers le Plan de Cohésion Sociale de la Ville

un nouveau logement public au centre-ville

→ la Ville soutient ainsi la démarche de développement du logement public. Aujourd’hui, la Cité des Couteliers gère 438 logements dont 346 à Gembloux, pour 700 personnes. 20 logements sont en construction à Corroy-le-Château. Des budgets seront débloqués par la Wallonie pour la rénovation de logements, des aménagements extérieurs, etc. En octobre, un nouveau plan de rénovation-construction sera annoncé. De manière plus large, concernant le logement à Gembloux, Isabelle Groessens , en tant qu’Echevine du Logement a pu dire : « les projets immobiliers se voient toujours appliquer des charges d’urbanisme, sous forme de logement publics. Ainsi, un projet récent de 50 logements a du prévoir 5 logements publics. Autre élément : un inventaire des logements inoccupés est en cours pour étudier la faisabilité d’une réquisition de logements, en lien avec les inondations récentes»

Une nouvelle place de village à Sauvenière : on a décidé d’un cahier des charges pour désigner un auteur de projets, qui devra proposer un projet qui pourra rencontrer les desiderata de la majorité des Sauvenièrois. « Les propositions seront discutées avec les membres de la Commission Locale de Développement rural et puis ensuite devant les Sauvenièrois qui veulent donner leur avis. Au Printemps 2022, on pourra imaginer une réunion plénière » a affirmé le Bourgmestre Benoît Dispa.

La jonction du Ravel qui passe derrière le fleuriste « Jardin d’Anaïs » : le chaînon manquant financé largement par la Wallonie. Au Conseil de septembre, un plan d’investissement sera présenté. « Pour rappel, on a obtenu presqu’un million d’euros dans le cadre du plan Wallonie Cyclable » a précisé Gauthier le Bussy, Échevin de la Mobilité.

Les travaux de ferronnerie pour les cimetières: l’occasion pour Laurence Dooms, Échevine des Cimetières, de remercier les équipes qui ont travaillé avec des résidents du Foyer à Bothey mais aussi des jeunes dans le cadre «été solidaire » « Merci aussi de voir positivement le verdissement des cimetières. » a précisé la Première Échevine.

Compte-rendu par Fabrice Adam

Gender Budgeting, le Budget sous l’oeil de la politique de l’égalité entre les femmes et les hommes

Le compte 2020 présenté par notre Échevin des Finances

La chasse à Gembloux, dans le Bois de Grand-Leez

Des subventions pour les projets du Plan de Cohésion Sociale

L’aide aux ambulants du marché du vendredi

De nouveaux éclairages publics place de l’Orneau

L’accueil des Gens du Voyage à Gembloux

Les inondations dans les villages et à Gembloux

Gauthier le Bussy, Echevin des Finances a présenté le compte 2020. On peut y constater, à cause du Covid, un assez gros décalage des réalisations, les dépenses de fonctionnement et du personnel sont restées identiques au compte 2019. Heureusement, on peut constater un boni de 135,000 €. On prévoit une réalimentation de la provision de 1,3 M°€ Au total, le boni global est de 4,6 M° €

Au niveau du personnel, on compte 167 ETP (équivalent temps plein) , il y a eu 150 à 200 contrats de remplacement en 2020. Aujourd’hui, 10 contrats en procédure de recrutement

L’occasion pour Laurence Nazé de faire remarquer que le budget pourrait être construit en respectant le « gender budgeting », un budget qui doit faire attention aux politiques du genre. Notre conseillère communale a déclaré « Notre déclaration de politique communale se termine par cette phrase :  » En se donnant ainsi les moyens d’une vision à long terme et d’une approche prospective, au-delà des enjeux du présent et des actions immédiates, la nouvelle majorité confirme sa volonté de «choisir l’avenir»  » Choisir l’avenir pourrait-il passer par l’introduction de la sensibilité au genre dans le budget 2022 que nous allons voter d’ici quelques mois? » Ainsi, il faut plus d’éclairage public pour que chaque femme se sente plus sécurisée. Les cours d’école font la part belle aux jeux habituellement prisés des garçons, il faut rendre l‘espace aux jeux mixtes. Au niveau sportif, il faut aussi « proposer d’attribuer des plages horaires en priorité à la pratique du sport féminin et encourager les clubs féminins à proposer des activités de loisirs. »

Comme chef de groupe, sur le compte 2020, Philippe Grevisse a déclaré « Nous pouvons en être fiers, parce que la crise a renforcé tous les mécanismes de solidarité déjà bien actifs sur Gembloux, qu’elle en a même initié de nouveaux, que tous les services se sont retroussés les manches pour être justement « au service » des Gembloutois » Il a pu exprimer la fierté collective d’avoir fait face -ensemble- à la crise : « Fiers de tous efforts financiers que cela a engendré, sans trop compter, pour aider le CPAS, les personnes mises à l’arrêt, les commerçants, les indépendants ou les associations privées d’activités publiques ou culturelles. Fiers de l’unanimité que nous avons dégager entre toutes les tendances politiques pour faire face à la crise. Et aujourd’hui, fiers de voir combien la gestion financière de la ville a été généreuse, solidaire, audacieuse, créative et en même temps prudente et prévoyante. » Il a parlé des taxes : « Elles n’augmentent plus depuis l’an 2001 avec des taux d’additionnels inchangés qui sont maintenant légèrement inférieurs aux moyennes régionales. »

A l’occasion d’une question, Laurence Dooms a précisé qu’on n’avait jamais autant dépensé pour la santé à Gembloux. Elle remercie les couturières bénévoles de Gembloux. Pour la thématique énergie : on a pris du retard. L’agent a été absente plusieurs mois. Le PAEDC a été continué par le consultant. Le panel citoyen a du être arrêté pour cause de covid.

Les subventions du plan de cohésion sociale ont été octroyées à des ASBL connues comme les Restos du Coeur, le Service Entraide Migrants, mais aussi à des projets nouveaux comme « les grandes papotes dans les villlages » par le Conseil consultatif des Ainés ou le projet «Tous Vents en Nature et à Vélo » par Imagin’ AMO. Au total, 11 projet sont financés pour une somme de 18.000 €.

Dans les Bois communaux de Grand-Leez, la Ville va organiser la location des droits de chasse. Ce n’est pas le domaine préféré du groupe Ecolo mais c’est important pour la régulation de la faune. Ces dispositions comprennent :

– un bail de chasse de 3 ans (au lieu de 12 ans), qui va sans doute évoluer lors du prochain bail… Laurence a déclaré : « on avait eu même l’idée d’arrêter la chasse mais cela va peut-être trop loin actuellement »

– On enlève certains zones de la surface initiale, pour protéger le biodiversité

– C’est une chasse à l’affût et non plus à battue, ce qui est plus calme, plus éthique et provoque moins de bruit. Cette méthode utilisée en Allemagne depuis 40 ans et utilisée dans les cantons de l’Est, cela se répand de plus en plus en Wallonie.

Pour soutenir les marchands ambulants du marché du vendredi, la Ville a décidé de « ne pas appliquer, jusqu’en décembre 2021, la redevance sur l’occupation du domaine public à l’occasion du marché hebdomadaire »

A l’occasion d’une question de Valérie Hautot, Laurence Dooms a précisé qu’une subvention Pollec de la Wallonie a permis la décision d’installation de deux bornes dans le parking communal , deux autres bornes près du CPAS et de deux bornes aussi dans la rue du 8 mai.

Laurence Naze a évoqué la présence des gens du voyage : « Gembloux est une commune hospitalière et les gens du voyage ont le droit de vivre conformément à leurs traditions et dans un cadre de vie agréable et respectueux. Au cours des deux derniers mois, c’est à deux reprises que nous avons constaté l’installation des gens du voyage sur des infrastructures peu appropriées à un minimum d’hygiène, particulièrement en ces moments de crise sanitaire et/ ou de fortes chaleur. » Laurence a ainsi évoqué un meilleur accueil, sur des infrastructures plus adaptées.

Les inondations et coulées de boue vécues par certains habitants ont été évoquées par trois conseillers communaux. Pour le groupe Ecolo, Fabrice Adam « Tout le monde a vu les coulées de boue dans les différents villages : Ernage, Lonzée, Mazy, Sauvenière, Grand-Leez et même sur le rond-point des 3 clés. » Après avoir évoqué les multiples causes de ces évenements, notre conseiller communal a demandé une concertation : « Pour régler ce problème, il faut mettre tout le monde autour de la table et ne pas dire « yaka » « faukon » mais trouver des solutions concertées, adaptées et efficaces. (…) Et ainsi trouver des solutions concrètes à court, à moyen et long terme dans les différents lieux concernés, puisqu’on s’attend à ce que ce genre de phénomène se reproduise. » Le Bourgmestre Benoît Dispa a longuement répondu en disant qu’une réunion avait eu lieu et que certains agriculteurs ont été réceptifs pour installer miscanthus, fascines, etc. Des réunions avec les riverains pourront avoir lieu, « pour avoir un vrai dialogue, qui peut être édifiant pour chacun »

Compte-rendu par Fabrice

Une demande d’ouverture de voirie pour la construction de 4 maisons dans l’ ilôt d’un quartier à Lonzée. Ce n’est qu’un tiers de l’ilôt qui est concerné ici. Philippe Grevisse, le chef de groupe Ecolo précise : « le projet qui nous est présenté ne concerne encore qu’un bon tiers de l’îlot, sans vue d’ensemble sur le futur de la zone, mais en ouvrant une voirie qui ouvrira inévitablement des projets pour le reste de l’îlot, qu’il sera difficile de refuser, dès lors que la voirie existera …. » Par ailleurs, comme le dit Philippe : « Ce projet de Lonzée nous semble donc quelque part emblématique. (…) ayons la sagesse et la patience d’attendre la finalisation de notre Schéma global de développement communal avant de décider quoi que ce soit. » Par ailleurs, Gauthier le Bussy s’est réjouit de la position des partis du Conseil communal qui ont refusé ce projet (ce sont Ecolo, Bailli, PS, tandis que MR et Defi se sont abstenus) et du fait que « le Schéma de développement communal sera bientôt en cours de travail, car le prestataire a été choisi. »

Remplacement du mobilier urbain tel que des poubelles. « Cela permettra aux citoyens de jeter leurs petits déchets dans les poubelles du Centre-Ville et ainsi de rendre la Ville plus propre» a précisé Laurence Dooms, l’Echevine de l’Environnement.

A une question sur la nouvelle piscine, le Bourgmestre Benoît Dispa a répondu qu’elle serait construite sur un terrain de la Faculté, à proximité du Centre sportif de l’Orneau. Le BEP qui réalise le dossier de construction et de financement a présenté ses premières conclusions au Bourgmestre. Ce dossier reviendra en Conseil communal.

Au centre-ville, la Ville va détruire et reconstruire trois immeubles situés rue Notre-Dame dans le cadre d’une opération de rénovation urbaine. Ces travaux seront subsidiés en partie par la Wallonie. C’était l’occasion pour Philippe Grevisse de dire : « ce remembrement de 3 petites maison va dans le bon sens (…) il démolit 3 maisons taudis et les remplace par un bâti moderne et fonctionnel. Il crée une surface commerciale nettement plus grande, permettant , on l’espère, à un commerce moderne de s’y installer avec toutes les facilités souhaitables (…) il crée 2 logements que l’on peut espérer de qualité, permettant à des familles de venir s’installer confortablement dans le centre de Gembloux (…) Peut-on espérer que ces logements nouveaux soient des logements publics, favorisant une mixité sociale nouvelle dans le centre ville ? Je penserais volontiers à du logement moyen »

A une question sur l’accueil des personnes porteuses de handicap au sein du personnel communal, Laurence Dooms, comme Echevine des Ressources humaines, a précisé : « l’accueil se déroule très bien dans différents services. Il y a même un agent communal qui a appris la langue des signes pour mieux communiquer avec son collègue. »

Une conseillère de l’opposition, Marie-Paule Lengele, a interpellé le Collège sur la possibilité de donner des noms de rue de femmes à Gembloux. Elle a fait remarquer qu’il y a peu de noms de rues portant des noms de femmes. Le Bourgmestre a dit qu’il allait y veiller.

Désignation de représentants au Centre d’Action Intercuturelle. Cette ASBL est un Centre régional d’intégration qui agit pour une société interculturelle. Son rôle est essentiel dans toute la province de Namur, au bénéfice des différentes cultures qui existent au sein. Ce seront Isabelle Groessens, Présidente du CPAS et Échevine de la Solidarité internationale, et le Bourgmestre qui ont été désignés.

Désignation d’un représentant à la coopérative Notre Avenir. Cette coopérative réunit les citoyens qui veulent soutenir le journal l’Avenir. C’est le Bourgmestre qui a été désigné. La coopérative réunit 1.500 coopérateurs et a réuni 470.000 €, qui seront à 95,7 % transformés en achats d’actions du capital de l’Avenir, aux côtés de l’actionnaire principal, IPM (La Libre)

Prise en charge des surcoûts des plaines de vacances qui étaient organisées durant les congés de Pâques. Etant donné la démultiplication des « bulles », imposées par les mesures sanitaires, ces ASBL ont du faire face à des surcoûts. La Ville les aide à surmonter ce cap difficile.

Compte-rendu par Fabrice Adam